Soyons honnêtes, je lis beaucoup moins qu'il y a quelques année. Quand je vois certaines blogueuses lire plus de 4 livres par mois, je me demande quand elle trouve le temps. Aujourd'hui, il faut que l'histoire me captive, et vite, sinon je m'endors ou je me lasse et passe à autre chose. Ces derniers mois, je n’ai pas été très originale dans mes lectures.
Pas vraiment besoin de présenter ce best-seller. L’histoire se déroule aux Etats-Unis, en 1962 et croise les regards de Minny et Aibileen, employées de maison noires avec celui de Skeeter, jeune femme blanche qui décide d’enquêter sur les liens qui unissent ces femmes aux familles blanches qui les emploient.
On est très vite absorbé par le quotidien de ces femmes de caractère. Il n’y a pas de manichéisme, le sujet est intelligemment traité. On s’attache aux personnages. Je sais qu’il y a eu une adaptation que je n’ai pas vue pour le moment. Je pars avec un à-priori assez négatif, je ne vois pas comment le scénariste a pu respecter le mode de narration du roman.
- Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine le Vigan
Dans cette autobiographie, Delphine le Vigan se concentre sur sa mère, Lucile, qui vient de mourir et tente de comprendre d’où venait la douleur de cette femme qui l’a élevée.
L’intérêt de ce roman réside dans le mode d’écriture, comme si le récit était écrit au fur et à mesure de son enquête, elle s’interroge donc régulièrement sur le processus d’écriture et nous fait partager ses doutes.
A Barcelone, après la guerre civile, un père conduit son jeune garçon au cimetière des livres oubliés et lui demande d’adopter un livre. Daniel, le narrateur, choisit “l’Ombre du vent” sans se douter que sa vie va désormais changer et qu’il va être embarqué dans une série d’aventures et de mystères.
Le résumé ne pouvait que me séduire: un cimetière des livres oubliés! Comment ne pas avoir envie d’en savoir plus. L’enquête de Daniel nous fait visiter un Barcelone sombre et envoutant, on tremble pour ce jeune homme qui veut à tout prix connaitre l’auteur du roman qui a changé sa vie. Un beau roman captivant.
- Wilt de Tom Sharpe
Le cinquième tome de cette série de Tom Sharpe vient de sortir. Je n’ai lu pour le moment que les deux premiers, le troisième m’attend sagement. Wilt, professeur désabusé dans un institut technique, semble destiné à se retrouver dans des situations rocambolesques: accusé du meurtre d’une poupée gonflable ou aux prises avec de dangereux terroristes.. Malmené par son opulente femme Eva, il agace par son flegme le pauvre commissaire.
Cette série a été encensée par la critique, et par mon libraire, qui voit en Tom Sharpe un maitre de l’humour et de l’absurde. J’étais persuadée que j’allais adorer, je suis bon public en général avec ce type de littérature. Mais là, je me suis vite lassée. L’humour manque de finesse. Je crois que les aventures de Wilt sont trop absurdes à mon gout. Je lirai néanmoins le troisième tome par curiosité.
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